15 histoires de maisons « hantées » dans les Hauts-de-France (Vidéos)
Oui, il y a des lieux dans la région particulièrement entourés de mystère, de peur et surtout de rumeurs.
Paranormal. Etrange. Mystérieux. On plonge dans ces légendes et histoires qui traversent les années sans qu’on sache exactement pourquoi et comment. Que l’on y croit ou pas, les histoires de maisons hantées ont toujours fait partie de la vie des villes et villages dans les Hauts-de-France. mes propos ici n’est pas de justifier ou de rendre vraies des rumeurs ou des légendes, mais simplement de constater qu’un certain nombre de lieux sont entourés, pour des raisons diverses, de mystère(s).
Architecture hors du commun, isolement, propriétaire un peu « perturbé », mort dans des circonstances particulières, témoignage farfelu ou crédible : les points de départ sont variés et il n’en reste souvent finalement pas grand-chose dans l’histoire finale qui se répand par le bouche à oreille. Il est question ensuite parmi les « ingrédients » qui font durer une histoire, de portes qui claquent toutes seules, de fantômes, d’enfant qui hante une maison, de silhouettes, de traces de sang…
Certains riront donc en lisant cette liste, sceptiques et moqueurs face à des histoires reposant sur des faits très rarement avérés. D’autres se demanderont pourquoi ces histoires, dont la vérité peut facilement être mise en doute, sont racontées de génération en génération. D’autres encore se feront gentiment peur en imaginant être confronté à un phénomène étrange ou inexpliqué. Bonne lecture !
1. La maison hantée de Hempempont (à Villeneuve d’Ascq-Nord)
C’est sans doute la plus connue. Au milieu des champs, d’une architecture hitchcockienne, cette maison d’Hempempont (à Villeneuve d’Ascq et non à Hem) avait tout pour engendrer du mystère. Ici, tout serait partie ici de l’histoire d’une famille qui y aurait perdu un jeune enfant dans des conditions étranges. Les propriétaires suivants n’y resteront, soi-disant, que peu de temps. Malédiction, fantôme, pendaison…
Une maison maudite qu’une église évangélique a occupé à partir de 2006 sans aucun souci jusqu’à ce qu’un cambriolage maquillé en incendie, fin 2014, n’oblige à procéder à sa destruction en juin 2015. «J’ai grandi avec la rumeur qui voulait que la maison était impossible à démolir car les pelleteuses tombaient en panne ou se cassaient. Je suis moi-même fils de démolisseur. Cette maison, c’était un défi pour moi depuis tout petit », a témoigné à cette époque le directeur de l’agence De Meuter France chargé de la déconstruction.
2. L’église de Nesles (Pas-de-Calais)

Depuis 1965, dans ce village du Pas-de-Calais, une rumeur s’est répandue affirmant que l’église était hantée.
Voici l’histoire : En 1965, un fantôme jouait de l’harmonium dans l’église (solidement
fermée à clé !) aux environs de minuit
Par ailleurs, une forme blanche a été aperçue par un groupe de fillettes et ceci en pleine journée.
Que dire..? une ambiance très lourde à l’approche du bâtiment, je n’ai pu y rentrer
car le hall est en travaux. Ça doit valoir le coup d’y aller un jour de messe pour voir
l’intérieur.
Une chose intrigante, le cimetière, l’atmosphère y est très pesante et la partie la plus ancienne de l’église à quelque chose de mystérieux que l’on ressent très fort ..
3. Le château de Steene (Nord)

C’est devant ses grilles que nous faisons aujourd’hui halte. À travers le rideau d’arbres, vous apercevez en effet une magnifique demeure de la fin du XVIe siècle (1571). Avec ses douves, ses quatre tours d’angles, ses pans à pas de moineaux typiques, sa composition est pratiquement restée identique depuis cette date. Il entre dans la famille Zylof en 1679. Elle y restera jusqu’au XXe siècle. Un château au charme champêtre, mais qui fut pourtant le théâtre de phénomènes étranges…
Le premier témoignage remonte en 1968 lorsque la famille Landais rachète le château pour en faire un restaurant. Olivier Berger en fait le récit dans un article de la Voix du Nord daté du 22 juillet 2007. Madame Landais aperçoit une silhouette au 1er étage qu’elle prend pour sa fille. Or, celle-ci affirme ne pas avoir quitté le rez-de-chaussée. Elle est également témoin de placards qui s’ouvrent soudainement dans sa chambre, d’objets projetés au sol, et même de couteaux plantés dans la poutre de la cheminée. Une enquête est ouverte sans résultat. Enfin, il a neigé ce 26 décembre 1970. Or, on peut voir distinctement des traces de pas d’enfants laissées sur les douves gelées… Mais aucune n’y entre ni en ressort !
En 1987, Marc Lambert rachète la propriété pour en faire un complexe hôtelier haut de gamme. C’est moins d’un an plus tard qu’il est témoin, lui aussi, de phénomènes de poltergeist. Il confie au journaliste qu’il entend quelquefois une voix féminine venant du salon des musiciens. Une voix que va entendre aussi, une nuit de 1988, des jeunes ouvriers en train de débroussailler les douves. Apeurés, ils refuseront de dormir au château…
Qui est le fantôme qui erre dans le château ?
Mais qui est ce fantôme qui semble hanter les lieux ? C’est un vieux jardinier qui va confier l’énigme à la famille. Une petite fille serait morte dans le parc du château vers 1850. Elle serait décédée des suites d’une chute d’un arbre ou d’une chute dans les douves en présence d’un garde-chasse qui n’aurait rien pu faire. Depuis, elle se manifeste régulièrement et seules des fleurs sur sa tombe peuvent l’apaiser. Seul problème, nul ne sait de quelle tombe il s’agit, ni quel est le nom de cet enfant… Aucune mention d’une petite fille morte dans ces années-là n’apparaît sur le caveau familial des Zylof.
De plus en plus inquiète par ces phénomènes qui se répètent, la famille Landais finit par vendre la propriété et partir. Cette petite fille continue-t-elle de hanter le château de Stennebourg ? Mystère…
A proximité, découvrez également l’étonnant calvaire à loques et sa source guérisseuse
Caché par un bosquet d’arbres en plein champs, le calvaire à loques de Steene près de Bergues, est un des grands témoins de la tradition des loques. Une tradition encore particulièrement vivante dans notre région. Que ce soit durant la semaine sainte ou tout au long de l’année, de nombreux es pèlerins viennent accrocher un linge, un objet aux branches qui l’entoure. Témoins des prières et des remerciements, les innombrables plaques déposées. Un lieu insolite que nous vous invitons à découvrir en lisant notre article consacré aux traditions qui l’entourent.
4. La maison de Bresles (Oise)
Une maison à Bresles dans l’Oise. Depuis 2011, la rumeur dit qu’elle serait habitée par le fantôme d’une petite fille. On y entendrait des voix, des bruits de verrous… Le couple qui y habite témoigne régulièrement dans la presse locale : « Quand nous avons emménagé, il y avait du tapage sous mon lit, la nuit. Ça me réveillait. Une fois, j’ai senti comme quelque chose de froid qui me caressait le bras. »
Une association spécialisée dans le paranormal dit avoir établi que des faits étranges s’y passaient. Mais le maire de la commune a des gros doutes : « J’ai vécu sept ou huit ans dans cette maison, je n’ai jamais rien entendu de pareil ».
5. La maison qui saigne à St Quentin (Aisne)
Une histoire rendue populaire par l’ancienne émission de TF1, « Mystères ». Une famille affirme qu’elle a d’abord été régulièrement dérangée par des bruits de casserole et/ou des gémissements. Avant que les murs ne se mettent à « saigner ». Du vrai sang sur les murs, affirment les locataires. La maison finira par être démolie. Des restes corps de soldat allemand de la première guerre mondiale auraient alors été découverts.
Une légende tellement prégnante que la maison restera inoccupée pendant 4 ans de 2009 à 2013. Depuis les nouveaux locataires n’ont jamais rien constaté de spécial. Mais des curieux continuent parfois à faire des kilomètres pour voir cette « maison qui saigne ».
6. Le phare de Calais (Pas-de-Calais)

Pour les salariés d’Opale tour, association d’insertion gérant l’édifice, les fantômes font désormais partie du quotidien. Ils seraient ainsi deux à faire des apparitions occasionnelles, surtout l’hiver.
Tout a commencé en 2007. Une Mexicaine travaille alors l’été dans le monument.
« Dès qu’une nouvelle personne arrivait elle disait qu’elle allait faire la connaissance d’un gentil fantôme, se souvient Peggy Laforge. Elle brûlait de l’encens, des bougies. Elle parlait toute seule pour rassurer le fantôme. » Peggy et ses collègues ne croient pas trop à toute cette histoire : « Je pensais que c’était culturel du Mexique… jusqu’au jour où j’ai ressenti cette présence », se souvient-elle. Il est tard, un soir. Peggy est encore au phare. « J’ai entendu du bruit dans la salle de découverte. Je pensais être seule et j’ai cru qu’un collègue me faisait une blague. Je suis descendue et j’ai vu un voile. » Peggy, pas rassurée, vérifie la porte. Elle est fermée. Elle fait le tour du phare : personne, elle est seule. Le phénomène se reproduit : « Je rangeais des souvenirs. Il était à nouveau tard. J’ai senti qu’on me prenait l’épaule. » Le nouveau président de l’association, Guy Leuliet, a, lui aussi, fait la connaissance de ce fantôme. « Je travaillais seul au premier étage.
J’ai ressenti une présence sur le palier. Je suis allé voir, il n’y avait personne. J’ai aussi entendu marcher et des bruits de vaisselle en bas. Je suis descendu, et immédiatement les bruits sont venus d’en haut. » « Plus d’une fois, quand je faisais l’inventaire, on entendait parler alors qu’il n’y avait personne et on voit passer des ombres », poursuit Peggy.Les membres d’Opale tour se sont accoutumés à ces présences. « On s’est habitué, on n’a plus peur. » Même si Peggy reconnaît qu’en janvier, seule le soir, à entendre des bruits, « j’ai encore eu la chair de poule ».
Guy Leuliet lui a donné un petit nom : Marcel. « C’est plus lui qu’on entend que la femme, où c’est surtout un parfum qu’on ressent parfois. » Maintenant qu’il est nommé, Peggy, Guy et les autres n’hésitent plus à parler avec lui : « On l’engueule quand il nous fait peur ! » L’histoire veut qu’au pied du phare, deux corps, celui d’un homme et d’une femme, aient été découverts. « Datent-ils des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, de l’époque du bastion militaire qui occupait l’emplacement avant le phare, on ne sait pas. Peut-être reviennent-ils nous voir … »
7. Une maison dans le quartier du Courgain à Grande-Synthe (Nord)
Sur des sites spécialisées dans ce type de phénomènes, la maison fait toujours partie du Top des lieux hantés de France. En 1985, une famille parle de bruits inexpliqués sur la porte du garage. Elle dit avoir fait appel à la gendarmerie et même au curé. Les habitants autour de la maison s’inquiètent.
En 2014, La Voix du Nord est retournée dans le quartier voir la fameuse maison hantée. « Tout le monde la connaît. Il y a beaucoup de rumeurs », expliquait alors Zahra, sa nouvelle propriétaire. « Il n’y a vraiment plus rien. Je pense que la famille qui a vécu avec ces phénomènes est partie avec la malédiction. Je plaisante avec mes amis. Parfois, ils ne me croient pas, alors je leur dis d’aller voir sur Internet. »
8. Phénomènes étranges à Wervicq-Sud (Nord)

Une histoire digne des meilleurs films d’épouvante. A Wervicq-Sud, les habitants d’une maison sont en proie à des phénomènes dits paranormaux. Des objets qui se déplacent, des bruits inquiétants, des traces de sang inexpliquées.
Mr et Mme Picazo sont locataires d’une maison à Wervicq-Sud depuis un an et demi. Et ils sont inquiets…
Depuis plusieurs mois, ils sentent des odeurs de fumée dans leur maison, voient des tâches de sang dans leur douche ou au plafond, ou observent des objets changer de place régulièrement.
Il n’en faut pas plus pour qu’ils pensant que leur maison est « hantée ». Ils évoquent un « drame » qui se serait passé dans cette maison.
9. La maison étrange de Mentque-Norbécourt (Pas-de-Calais)
En 2013, une fermette anodine de Mentque-Nortbécourt, un petit village du Nord-Pas-de-Calais, près de Saint-Omer, est soupçonnée d’être devenue une « maison hantée » ? Des phénomènes paranormaux se seraient produits.
« On reçoit des pierres dans la tête. Ça devient dangereux. Mon ami a été à l’hôpital. C’est grave« , raconte alors la locataire. Un voisin, venu voir ces phénomènes paranormaux de ses propres yeux, dit avoir reçu un porte-savon dans le dos. Le maire, lui-même, aurait vu des oranges voler et une chaise se retourner. Beaucoup des 600 habitants du village sont cependant restés sceptiques. En treize ans, la maison a eu six locataires différents ; aucun d’entre eux ne s »était jamais plaint.
10. La maison « hantée » de Villers-Outréaux (Nord)
En 2014, à Villers-Outréaux, une famille quitte sa maison « parce qu’elle est hantée ». « On entendait des bruits et nos enfants ont été terrorisés en voyant des visages. Des portes claquaient sans raison et on entendait des petits bruits, comme des chuchotements, affirme alors le propriétaire (…) Ça a commencé par des bruits dans la cage d’escalier. Mes enfants poussaient des cris de terreur la nuit car ils voyaient des visages.«
Dans le village, les habitants mettent largement en doute ces visions.
11. La maison du pendu au Clipon à Dunkerque (Nord)
Une maison en bord de mer près de Loon-Plage. Il n’en reste que quelques murs. La rumeur la dit hantée pour des raisons différentes selon les versions : un enfant y serait mort, les nazis y auraient commis des atrocités… A Dunkerque, on raconte aussi que la maison est inachevée parce que son propriétaire qui avait voulu la bâtir pour sa femme a découvert qu’elle le trompait. Mort de chagrin, il se serait pendu.
Rien de concret ni d’avéré cependant, l’emplacement, l’architecture sont très propices à faire de la maison du pendu une source de légendes urbaines.
12. La maison maudite de Lambersart (Nord)

D’après les rumeurs de la ville, une petite maison de briques pâles et volets toujours fermés donne l’impression d’avoir été abonnée et de vouloir être inhabitée. Plusieurs familles y ont vécu moins d’un an et y seraient partie dans des conditions tragiques (maladies, accidents, faillites, décès…). Elle est d’ailleurs visiblement détruite.
13. La maison du Fort Lapin de Hoymille (Nord)
Mort inexpliquée d’un enfant, atmosphère étrange, ouvriers qui refusent d’y travailler… Cette maison de Hoymille (près de Bergues) à l’architecture particulière est entourée de mystère. « Cette maison m’a toujours mise mal à l’aise, surtout avec ce que les gens racontent à son sujet », dit dans La Voix du Nord une habitante. Elle devrait être détruite à ce jour.
14. La dame blanche d’Esquelbecq (Nord)

Le 21 janvier 1655, la châtelaine du château d’Esquelbecq, Marie-Jacqueline Triest est assassinée par sa servante. cette dernière cherche à cacher son crime en enterrant le corps, la nuit, dans un lieu isolé.
Mais c’est sans compter sur le compagnon fidèle de la baronne, son chien, qui l’accompagne en permanence et qui n’a aucune peine à révéler à tous l’endroit où est dissimulé le cadavre. La terre est fouillée, la maîtresse retrouvée et la servante pendue. depuis lors, on raconte que parfois la Dame au petit chien se promène dans le parc du château . Cette croyance fut longtemps entretenue par un tableau qui figurait dans l’église d’Esquelbecq et montrait la châtelaine en compagnie de son chien.
Le tableau disparut en 1976 dans l’incendie de l’édifice.
15. La dame en noir de Wylder (Nord)

Le site info-paranormal raconte cette légende des Flandres Maritimes : « Après la guerre, à l’école de Wylder. Il y avait trois ou quatre enfants qui ne voulait jamais aller aux toilettes. Ils avaient peur d’une dame en noir qu’ils voyaient toujours assise sur les cabinets, un fichu sur la tête. L’instituteur leur disait que cela était le fruit de leur imagination mais ils avaient vraiment peur. Alors un jour, on a demandé à l’abbé de venir, car il avait des pouvoirs pour chasser les mauvais esprits. De son église à l’école, distante d’une centaine de mètres, l’homme de dieu pria tout le long du chemin jusqu’à en suer. Arrivé devant les toilettes, son visage témoignait encore d’une extrême souffrance. Mais cela fut sûrement efficace, car dès le lendemain il y avait plus rien. On n’a jamais pu identifier la dame en noir. »
Hoymille: maison abandonnée rasée, bientôt la fin d’un mystère
Les légendes urbaines qui ont circulé sur cette maison, située non loin des remparts de Bergues, en ont fait frissonner plus d’un. « Phénomènes paranormaux » ou « mort inexpliquée », tout le monde à Hoymille en a entendu parler.
Vous avez apprécié ? je vous conseille alors de vous procurer les livres suivants :
Ludivine Fasseu et Clotilde d’Albepierre ont recensé en 2013 dans des livres très complets ces histoires :
« MAISONS HANTÉES ET AUTRES LIEUX ÉTRANGES EN NORD-PAS-DE-CALAIS » (Editions Ouest-France)
« LIEUX ÉTRANGES ET MAISONS HANTÉES EN PICARDIE » (Editions Ouest-France).