COMMENT OUVRIR LA ROUTE À UN DÉSINCARNÉ ? D’après Allan Kardec
L’une des principales méthodes pour ouvrir la route à un désincarné, c’est la thérapie par réponse spirituelle (SRT) qui travaille la séparation des entités désincarnées qui hantent la vie d’une personne, par un processus de nettoyage et de guérison spirituelle, qui implique l’utilisation du système de pendule et les graphiques propres au système.
Une autre méthode, populaire chez les religieux, est la célébration de cultes, messes ou rosaires au nom du défunt. Toutes ces méthodes peuvent être utilisées pour aider un désincarné à retrouver le chemin du monde spirituel, dès lors que celles-ci soient en accord avec les croyances de la personne qui les réalise.
Une autre technique simple que l’on peut faire pour aider un désincarné à trouver le chemin du monde spirituel, c’est d’allumer une bougie ( Blanche de préférence ) pour le désincarné et dire une prière pour lui donner la lumière et l’espérance.
L’écrivain français Hippolyte Léon Denizard Rivail, connu sous le nom Allan Kardec (1804-1869), dans son livre posthume « Le Livre des Esprits » présente des prières qui aide les personnes décédées à trouver le chemin du monde spirituel.
Voici une des prières de ce spiritualiste que vous pourrez utiliser pour aider un désincarné à trouver le chemin du monde spirituel :
” Dieu Tout-Puissant, que votre miséricorde s’étende sur l’âme de N.…, que vous venez de rappeler à vous. Puissent les épreuves qu’il (ou elle) a subies sur la terre lui être comptées, et nos prières adoucir et abréger les peines qu’il peut encore endurer comme Esprit !
Bons Esprits, qui êtes venus le recevoir, et vous surtout son ange gardien, assistez-le pour l’aider à se dépouiller de la matière ; donnez-lui la lumière et la conscience de lui-même, afin de le tirer du trouble qui accompagne le passage de la vie corporelle à la vie spirituelle. Inspirez-lui le repentir des fautes qu’il a pu commettre, et le désir qu’il lui soit permis de les réparer pour hâter son avancement vers la vie éternelle bienheureuse.
N…, vous venez de rentrer dans le monde des Esprits, et cependant vous êtes ici présent parmi nous ; vous nous voyez et nous entendez, car il n’y a de moins entre vous et nous que le corps périssable que vous venez de quitter et qui bientôt sera réduit en poussière.
Vous avez quitté la grossière enveloppe sujette aux vicissitudes et à la mort, et vous n’avez conservé que l’enveloppe éthérée, impérissable et inaccessible aux souffrances.Si vous ne vivez plus par le corps, vous vivez de la vie des Esprits, et cette vie est exempte des misères qui affligent l’humanité.
Vous n’avez plus le voile qui dérobe à nos yeux les splendeurs de la vie future ; vous pourrez désormais contempler de nouvelles merveilles, tandis que nous sommes encore plongés dans les ténèbres. Vous allez parcourir l’espace et visiter les mondes en toute liberté, tandis que nous rampons péniblement sur la terre, où nous retient notre corps matériel, semblable pour nous à un lourd fardeau.
L’horizon de l’infini va se dérouler devant vous, et en présence de tant de grandeur vous comprendrez la vanité de nos désirs terrestres, de nos ambitions mondaines et des joies futiles dont les hommes font leurs délices.
La mort n’est entre les hommes qu’une séparation matérielle de quelques instants. Du lieu d’exil où nous retient encore la volonté de Dieu, ainsi que les devoirs que nous avons à remplir ici-bas, nous vous suivrons par la pensée jusqu’au moment où il nous sera permis de vous rejoindre comme vous avez rejoint ceux qui vous ont précédé.
Si nous ne pouvons aller auprès de vous, vous pouvez venir auprès de nous. Venez donc parmi ceux qui vous aiment et que vous avez aimés ; soutenez-les dans les épreuves de la vie ; veillez sur ceux qui vous sont chers ; protégez-les selon votre pouvoir, et adoucissez leurs regrets par la pensée que vous êtes plus heureux maintenant, et la consolante certitude d’être un jour réunis à vous dans un monde meilleur.
Dans le monde où vous êtes, tous les ressentiments terrestres doivent s’éteindre.
Puissiez-vous, pour votre bonheur futur, y être désormais inaccessible ! Pardonnez donc à ceux qui ont pu avoir des torts envers vous comme ils vous pardonnent ceux que vous pouvez avoir eus envers eux. »