Histoires, légendes et croyances sur le quartz rose
Le quartz rose semble avoir été lié très tôt au cœur et à l’amour.
Dans les cultures du Moyen-Orient de l’âge du bronze à l’antiquité, le quartz rose servait à honorer Astarté, déesse de la fécondité, de l’amour et de la guerre.
On la retrouve dans de nombreuses autres civilisations sous différents noms, comme Shaushga chez les Hourrites, Ashtart chez les Phéniciens, Ashtarot chez les Hébreux, Ishtar pour les Mésopotamiens, Inanna chez les Sumériens, Aphrodite chez les Grecs, Turan chez les Etrusques, Venus Erycine chez les Romains, Tanit chez les Carthaginois….

A l’époque des pharaons Egyptiens, on pensait que le quartz rose avait la capacité d’embellir, notamment le visage, et de ralentir le vieillissement. C’est pourquoi on l’utilisait pour des masques de beauté pour corriger le teint et effacer les rides. Il fait donc souvent partie des offrandes dans les tombes des nobles égyptiens. On retrouve cette même croyance chez les romains antiques.
Selon la légende grecque, Aphrodite serait à l’origine du quartz rose. Alors que son amant, Adonis, était à la chasse, il fut attaqué sauvagement par un sanglier. Selon les versions, ce sanglier était envoyé par l’amant officiel et jaloux d’Aphrodite, Ares, ou bien encore, il se serait transformé en ce dernier. Aphrodite se précipita dans les fourrés pour le sauver de la charge de l’animal et s’égratigna sur un buisson de ronces.
Elle trouva Adonis mortellement blessé et de leur sang mêlé se format le magnifique cristal qu’est le quartz rose
Les grecs utilisaient donc le quartz rose en l’honneur d’Aphrodite, la déesse de l’amour et de la beauté.
Une autre légende raconte que c’est Eros qui a déposé le quartz rose sur terre, dans l’espoir que sa beauté susciterait l’amour et la passion aux hommes, au lieu de la colère et la haine qu’il voyait présents partout.

Les Romains de l’antiquité importaient principalement le quartz rose des mines du Sri Lanka et d’Inde. On retrouve aujourd’hui de magnifiques pierres taillées de cette période, parfois sous forme d’anneau portant un sceau personnel.