« J’ai vu des morts à l’âge de 10 ans – j’ai rencontré l’enfant aux yeux noirs et un homme-singe effrayant »

Lee Brackley nous raconte son vécu, texte non modifié.

Laisser les enfants regarder des films comme Ghostbusters à l’âge de cinq ans est une entreprise risquée. Certains enfants auront peur et se cacheront derrière le canapé ; d’autres garderont la lumière de leur chambre allumée toute la nuit pendant des semaines.

Moi? J’ai vu un cheminement de carrière.

Je n’ai peut-être pas (encore) de pack de protons ou de thème accrocheur, mais au cours des dix dernières années, je suis devenu l’un des principaux chasseurs de fantômes réels du Royaume-Uni – du moins, c’est ce qu’Eamonn Holmes m’a surnommé sur This Morning d’ITV lors d’une interview sur les observations de Black Eyed-Child à Cannock Chase.

Je ne peux cependant pas donner aux films hollywoodiens tout le mérite de mon intérêt pour le paranormal. Alors qu’ils m’ont définitivement ouvert les yeux sur l’étrange et l’inhabituel, c’est une série d’expériences dans ma maison d’enfance qui a cimenté l’obsession, à mes dix ans.

Lorsque j’étais assis dans le salon pendant les heures du soir, je voyais souvent des ombres se déplacer lentement sur l’un des murs derrière notre canapé. Mon père le voyait aussi, même s’il parlait d’autre chose pour détourner mon attention.

Il fut un autre moment où je suis entré dans la cuisine au milieu de la nuit et une seule tasse se balançait violemment d’un côté à l’autre sous un placard. Il était suspendu à un crochet à côté de plusieurs autres tasses qui étaient toutes immobiles.

Des années plus tard, j’ai appris que mon grand-oncle était mort dans cette maison, et mon père me dit maintenant qu’il pense que notre parent décédé était derrière la hantise.

J’ai grandi dans une petite ville minière près de Cannock Chase, une grande forêt effrayante du Staffordshire où les gens ont vu des fantômes et toutes sortes de créatures surnaturelles pendant de nombreuses années. Il m’a donc semblé logique que quelqu’un avec mes intérêts approfondisse ces observations, et c’est précisément ce que j’ai fait.

Jusqu’à présent, j’ai écrit et publié quatre livres sur le sujet des événements étranges dans la région, et mon dernier titre Ghosts Of Cannock Chase : Terrifying Reports Of Paranormal Activity From The UK’s Most Haunted Town se vend exceptionnellement bien.

Selon de nombreux habitants, la forêt abrite des esprits, des loups-garous, des enfants aux yeux noirs, un cochon et, prétendument, même Bigfoot.

Au cours de mes enquêtes, j’ai interviewé de nombreuses personnes apparemment authentiques qui prétendent avoir vu quelque chose d’effrayant dans la forêt, et j’ai même eu quelques rencontres inexplicables.

En avril 2018, je crois avoir vu le tristement célèbre Black-Eyed Child ( Les enfants aux yeux noirs ) dans une région de Cannock Chase appelée Birches Valley. Elle est apparue à une centaine de mètres devant moi, m’a regardé fixement pendant une trentaine de secondes, puis a disparu sans laisser de trace.

En juin 2019, j’ai vu ce qui ne peut être décrit que comme un homme-singe courant à travers les bois alors que j’enquêtais sur une empreinte présumée de Bigfoot – j’ai écrit un autre livre qui couvre cette enquête intitulé On The Hunt For The British Bigfoot .

Pouvoir passer mon temps à écrire sur le paranormal est à la fois un cadeau et une malédiction. D’une part, je peux vivre mon rêve d’enquêter sur les preuves inexpliquées et de rassembler les preuves du surnaturel. D’un autre côté, les gens ont tendance à me jeter un regard très drôle si on me demande d’expliquer ce que je fais dans la vie lors de dîners.

Je n’ai jamais dit cela à personne auparavant, mais le conseiller d’orientation de mon lycée a ri quand je lui ai dit que je voulais être un chasseur de fantômes. Elle a dit que ce n’était pas un vrai travail et que je pourrais gagner plus d’argent en travaillant dans une usine.

Mais alors que je suis assis ici, prêt à continuer d’écrire mon cinquième livre sur une affaire de poltergeist effrayante à Birmingham, je ne peux m’empêcher de sourire et d’être réconforté par le fait que ma conseillère en carrière s’était définitivement trompée et qu’elle ne rit plus.

Si enquêter sur les fantômes et écrire sur le paranormal m’a appris quelque chose, c’est que s’inquiéter de ce que les autres pensent est inutile, et peu importe ce que ces détracteurs pourraient insister, RIEN n’est impossible.

Un vieux chasseur de fantômes m’a dit un jour que la réalité est à peine comprise et que les possibilités sont illimitées.

C’est pourquoi je crois au paranormal… et c’est aussi pourquoi je crois en moi.