L’ Opale – Son histoire, ses légendes
Le mot « opale » viendrait du sanskrit Upala, en passant par le grec « opallios » qui désignerait les changements de couleur.
Certains groupes aborigènes d’Australie ont une légende très poétique dans leur mythologie : le dieu créateur serait un jour descendu sur la Terre en glissant sur un arc –en-ciel.
A peine aurait-il posé le pied au sol que toutes les pierres se seraient mises à scintiller, des mêmes couleurs que l’arc-en-ciel…
Pour Pline l’Ancien, l’opale était merveilleuse car elle combinait les couleurs et qualités de toutes les autres pierres précieuses.
On raconte que Marc Antoine rêvait d’acquérir la magnifique opale bleue d’un sénateur appelé Nonius, avec pour but de l’offrir à la belle Cléopâtre. Mais le sénateur en question, plutôt que de céder sa pierre, préféra choisir l’exil…
En Inde l’opale est le symbole de la Trinité (Trimûrti) formée par le dieu créateur Brahma, le conservateur Vishnu et le destructeur Shiva.
Elle a longtemps été considérée comme un porte-bonheur et présente dans les trésors des Cours européennes. Cette belle réputation fut un temps brisée par l’influence d’un roman du XIXe siècle écrit par l’Ecossais Walter Scott, dans lequel une princesse est accusée d’être démoniaque.
Elle porte une opale sur le front et, au contact de l’eau bénite, la gemme perd toutes ses couleurs et la princesse est prise de douleurs… avant de disparaître, ne laissant derrière elle qu’une poignée de cendres.