Le Démon Cerbère
Chien monstrueux auquel Hésiode donnait 54 têtes, chiffre que doublait Horace .
Chargé de protéger l’entrée et la sortie du domaine de Proserpine et Pluton dans la mythologie grécoromaine, on le représente en général armé de trois gueules menaçantes, le dos couvert de serpents venimeux et s’achevant par une queue de dragon. Orphée parvint néanmoins à le charmer par ses chants, Enée le calma en lui offrant du gâteau que la Sybille avait drogué et Héraklès parvint à le ramener pour un temps à Trézène.
Les démonologues de la Renaissance firent de Cerbère un démon que l’on conjurait au cours d’exorcismes : à propos de la possession d’une femme en 1565, Belleforest écrivit : » Légion et Astaroth, colonels sataniques, étant sortis, restaient les grands capitaines Cerbère et Belzébuth à quitter la place et lesquels tenaient encore bon contre les adjurations. «
Il décrit Cerbère comme un démon pernicieux, présent sur Terre, mer et air. Gardien des enfers, il fait la fête aux âmes damnées entrant aux Enfers et menace celles qui tentent d’en sortir.