Le Paris de l’étrange. 2 Histoires paranormales au Père-Lachaise
Il arrive que notre désir de frissons nous amène à nous replonger dans les légendes les plus sombres. Et croyez-le ou non, Paris regorge d’histoires terrifiantes liées au paranormal. Puisque le surnaturel vous fascine, on vous propose de découvrir trois légendes urbaines qui se murmurent dans la capitale.

1.Sur la tombe du fondateur du spiritisme
Si vous avez déjà été vous promener dans le cimetière du Père-Lachaise, vous avez déjà pu être surpris par une intrigante sépulture en forme de dolmen. Cette tombe est d’ailleurs considérée comme la plus fleurie du cimetière. Parfois même vous avez pu être témoin de scènes étranges : des visiteurs qui cherchent à toucher soit la nuque du buste qui s’y trouve, soit le dos du dolmen. Bizarre, bizarre…
Vous ne le saviez peut-être pas alors, mais il s’agit là de la dernière demeure d’Allan Kardec. Mais qui est-il au juste ? Ce n’est ni plus ni moins que le fondateur du spiritisme. Son œuvre la plus connue, Le Livre des Esprits compte parmi les plus lus au monde après la bible.
Selon la légende, Allan Kardec aurait indiqué de son vivant « Après ma mort, si vous passez me voir, posez la main sur la nuque de la statue qui surplombera ma tombe, puis faites un vœu. Si vous êtes exaucé, revenez avec des fleurs ». Depuis, des visiteurs tentent encore aujourd’hui de formuler leur souhait auprès de sa tombe et les nombreuses plantes qui y sont déposées entretiennent cette légende. À tel point que désormais, au dos du dolmen, une pancarte dément la superstition et invite à ne pas s’adonner à ce rituel.

2.Sa fortune à celui ou celle qui lui tiendra compagnie dans la mort
Au Père-Lachaise toujours, un énorme mausolée surplombe les tombes avoisinantes de la 19e division. C’est dans ce tombeau majestueux que repose Élisabeth Alexandrovna Strogonoff-Dominoff, une comtesse d’origine russe. Derrière la beauté de ce monument funéraire se cache pourtant une sombre légende urbaine.
On raconte que dans un testament qu’elle aurait déposé chez un notaire parisien, la comtesse aurait indiqué qu’elle léguerait une fortune équivalent alors à deux millions de roubles à quiconque accepterait de s’enfermer pendant 365 jours et 366 nuits dans son caveau. Durant cette période, la personne devrait alors rester auprès de son cercueil ne devait s’en éloigner sous aucun prétexte. « Elle ne s’opposait pas à ce qu’on fît à côté d’elle plantureuse chère, à ce qu’on lût des livres amusants. Mais il ne fallait point la quitter d’une seconde. Elle mettait cette condition expresse à ses libéralités. »