Médiumnité – La conduite
Le médium ne diffère pas des autres personnes, mais sa conduite ne peut être vulgaire.
Dans sa vie privée, le médium doit s’efforcer d’être cohérent avec l’idéal de foi auquel il adhère. L’engagement spirituel du médium ne doit pas se limiter à ses contacts sporadiques avec les Esprits.
Le médium ne doit pas se faire moralisateur ni faire étalage de fausses vertus. Il doit plutôt veiller à se moraliser lui-même. Où qu’il soit, le médium fera la propagande de la croyance en l’immortalité et devra l’endosser par une conduite appropriée aux nobles principes auxquels il s’est affilié. Il évitera par conséquent les conversations inutiles et les anecdotes déprimantes, les esclaffements et les comportements inopportuns.
Se consacrer à la médiumnité signifie accepter une vie différente, à la lumière de l’Évangile Ressuscité. Être médium ne confère aucun privilège, et surtout pas celui de perpétuer les vices de la personne que l’on était auparavant. Nous faisons ici allusion aux nombreux médiums qui clament « leur droit de commettre des erreurs » sous prétexte qu’ils sont encore très loin de la perfection.
L’unique concession que le médium doit se permettre est celle de consacrer aux bonnes oeuvres tout le temps dont il dispose pour ainsi se prémunir contre la possibilité de succomber aux tentations. Avec vigilance, mais sans fanatisme, le médium doit veiller à bien se conduire aux yeux des humains et des Esprits.
Par Odilon Fernandes (Esprit)
De Allan Kardec