Pourquoi nous devrions revoir notre jugement sur les maladies mentales
« Combien de temps doivent-ils tuer nos prophètes pendant que nous restons à côté à regarder ? » Bob Marley
Je suis parvenu à faire la rencontre de Ken ( le livre de Ken )par mes propres moyens. Quand j’ai vu un commentaire qu’il avait laissé sur le blog d’un ami, j’ai senti que je devais le connaître. J’ai appris qu’il avait un livre sur la lutte contre la maladie mentale.
Je me suis procuré ce livre et je l’ai lu en seulement deux jours. Il y a trois choses qui m’ont frappé tout au long de la maladie mentale de Ken (incluant l’hospitalisation, les hallucinations et l’internement psychiatrique):
1. Tout le monde pensait qu’il était fou et dangereux parce que Ken a acquis des capacités pour accéder à la méditation et à la cérémonie quotidiennes.
2. Notre système actuel de soins de santé mentale n’a pas progressé autant que nous l’aurions voulu: les camisoles de force physiques ont été remplacées par des camisoles chimiques.
3. La maladie mentale est un rêve tellement mauvais que, si vous êtes chanceux ou bien soutenu, vous pourriez réaliser que vous rêvez et vous réveiller dans un monde où tout le monde dort encore.
Ken a réalisé qu’il n’était pas le seul; il n’était pas fou, et il n’avait certainement pas besoin de médicaments. Il avait besoin de sommeil, de soutien et d’encouragement pour devenir le guérisseur qui était en train de s’épanouir. Voir The Love Mindset
Après avoir consommé la fin satisfaisante de son livre, l’histoire de Ken s’est plantée dans mon esprit, entremêlant ses souvenirs avec les miens.
J’ai eu mes premières hallucinations vives quand j’avais 18 ans. On m’a alors regardé comme si j’étais un psychopathe. J’ai eu des quantités incroyables de cauchemars et de flashbacks qui ont accompagné ma guérison, tous me permettant de traiter les événements traumatisants. Et si j’avais pensé que j’étais un psychopathe? Et si j’avais pris les pilules qui m’avaient été prescrites? Serais-je encore là? …